Une récente attaque meurtrière revendiquée par l’État Islamique a choqué la Russie, faisant 115 victimes et plusieurs blessés. En cette soirée du 22 mars, des tireurs ont semé la terreur dans une salle de concert moscovite et déclenché un incendie sur une surface de 13 000 m². Le gouvernement russe réagit par l’arrestation de 11 individus, dont quatre potentiellement impliqués dans l’assaut.
Emilia Koustova, spécialiste de l’histoire russe, évoque l’instrumentalisation possible de l’événement par les autorités pour diaboliser l’Ukraine, notamment auprès de l’opinion internationale. Selon elle, cet acte souligne une vulnérabilité dans l’appareil sécuritaire russe, un pays où la surveillance est pourtant omniprésente.
L’attitude de Vladimir Poutine face à la tragédie suggère une stratégie de distanciation, laissant son cercle rapproché communiquer sur les possibles implications ukrainiennes et gardant une marge permettant d’éviter les répercussions directes. Cette discrétion délibérée est une pratique courante du président russe lors de crises similaires.