Alors que pour la plupart du temps c’est le vocable incompatibilité d’humeur qui est mentionné dans les «jugements de divorce» rendus par les Tribunaux, des informations font état, que Plus de 50% des cas de divorces et d’adultères sont causés par l’insatisfaction sexuelle, rapporte Sud Quotidien .
Des personnes qui souffrent de l’insatisfaction sexuelle ont partagé leur quotidien, sous couvert de l’anonymat, avec la Rédaction suite à un appel à témoin lancé sur statut WhatsApp.
Relation sans tabou, c’est le rêve de toutes bonnes femmes et bien sûr des hommes normaux aussi. Mais cela reste encore un rêve, du fait du tabou, des pesanteurs et autres stéréotypes socioculturels et par peur d’être mal jugé par son partenaire. Ce qui fait qu’on n’ose pas faire et aller à la découverte de certains carrefours corporels, créant ainsi la routine qui devient à la fois incommodant pour nombre de mariés.
Et parmi ces tabous, l’insatisfaction sexuel constitue une véritable cause d’instabilité dans les couples, en ce sens qu’elle est souvent source de divorce/séparation et d’infidélité ou d’adultère de l’une des partenaires. Quels sont les causes d’une insatisfaction sexuelle ? Comment poser le débat de l’insatisfaction sexuelle dans un couple sans vexer l’autre, parce que le sujet, en plus d’être un peu sensible, est des fois tabou chez certains ? Comment régler le problème sans passer par le divorce ?
Entre masturbation, trop jouer à un jeu de plaisir (sexuel), appels vidéo et addiction aux films pour adulte (porno) etc. le mal semble profond et constitue un véritable briseur de ménages, pardon de couples.
Pour cet homme qui a requis l’anonymat, c’est le viol de sa femme qui a causé son insatisfaction sexuelle: «Ma femme a subi un viol, quand elle avait 12 ans, par son oncle», a-t-il informé. Plus Loin dans sa confession l’anonyme a expliqué son problème. «Au début de notre relation, je ne savais pas ce détail ; mais elle avait du mal à me faire confiance. Par la suite, elle s’est confiée à moi et, à mon tour, je voulais l’aider. À la sortie de prison de son bourreau, elle a fait une dépression. Un mois après, je l’ai épousé pour ne pas la perdre parce que je l’aime ; c’est une femme formidable. Mais, aujourd’hui, je subis avec elle les conséquences de ce viol. J’ai fait 3 mois de mariage, sans consommation, parce que j’attendais qu’elle soit prête. Madame ne fait rien au lit. Aucun signe de satisfaction, je fais tout, seul. A la fin, ça me dérange. J’ai peur de rechasser ce passé sombre de ma femme ; donc, je fais très attention à ça. À force de calculer ça, je ne me concentre pas et bonjour l’insatisfaction sexuelle. J’ai peur d’en parler avec elle, pour ne pas la décevoir et lui faire mal».
Cette situation l’a conduit à commettre l’adultère. «Je suis à la recherche de ce plaisir, ailleurs. «Yallah nama Yallah baal» (Que Dieu me pardonne, en Wolof) car je ne peux pas divorcer. Actuellement, elle suit un traitement chez le sexologue. Elle souffre de frigidité*. Je garde espoir qu’elle se laisse faire pour en finir avec l’adultère et lui faire découvrir le bonheur de faire l’amour. (Rire !)».
Si pour notre homme, c’est le viol se son épouse la cause de son insatisfaction sexuelle, pour cette dame marié à un expatrié, dont nous tairons le nom, c’est la masturbation la source de ses ennuis sexuels.
«La masturbation a détruit ma vie de couple», informe-t-elle. Avant d’ajouter : «Après mon mariage, mon mari est retourné à l’étranger. On procédait à des appels vidéo la nuit où on s’excitait mutuelle. Après, je me masturbe pour terminer. Maintenant, je suis accro à la masturbation et aucun homme ne peut me satisfaire. Au retour de Monsieur, à la fin de chaque acte sexuel, je cours dans la salle de bain pour me masturber. Je ne comprenais pas au début ; je pensais que c’est Monsieur le problème. Quand il est rentré, j’ai commis l’adultère, que Dieu me pardonne. Mais je voulais savoir si c’est avec seulement mon mari que j’ai ce problème ou non. Mais, malheureusement, c’est moi le problème. Seules mes mains me suffisent pour avoir du plaisir. Quand mon mari est de retour, j’utilise les produits aphrodisiaques, comme le ‘’resserre vagin’’ ou ‘’plaisir par force’’ pour avoir du plaisir, mais rien n’y fait. Je veux arrêter, mais c’est impossible. A chaque fois que j’ai mal, je me masturbe pour oublier ma douleur car après je m’endors dans des soucis. Et puis personne ne saura».