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Espagne : Un Sénégalais condamné pour le meurtre de sa femme


Mercredi, un Sénégalais a été reconnu coupable de meurtre après avoir étranglé sa femme de 37 ans dans leur maison d’Arroyo del Ojanco (Jaén). Il menaçait de ramener sa fille dans son pays ».

Les faits d’un meurtre

Villacarrillo,  une commune de la province de Jaén, en Andalousie, Espagne. Le 6 avril 2019, l’accusé, profitant du fait que son épouse était endormie, l’a asphyxiée à mort.

Le jury du tribunal de Villacarrillo a déclaré le Sénégalais, coupable. Le couple avait une fille, âgée de quatre ans.

L’enquête s’est terminée en mars 2020 par l’arrestation et la mise en détention provisoire du mari de la victime.

Selon l’accusation, les disputes ont dégénéré lorsque la victime a reproché à son époux les sommes d’argent qu’il envoyait au Sénégal, pays vers lequel il menaçait d’emmener leur fille si elle ne lui donnait pas « plus d’enfants ».

Un ménage chancelant

Dans sa déclaration, l’accusé a nié avoir des problèmes conjugaux dans son mariage et a défini la relation comme « bonne » et avec des disputes « normales ». Cependant, c’est la victime elle-même qui, dans un cahier, a représenté son mari comme un « monstre ».

L’accusé a entamé une relation amoureuse avec la victime en 2012. En 2014, ils ont eu une petite fille et en 2015, ils se sont mariés. Jusqu’à la naissance du bébé, la relation était « bonne », mais à partir de ce moment-là, les choses ont changé et l’isolement social de la victime a commencé et elle a même quitté son emploi de professeur d’anglais.

Les proches de Toñi ont également déclaré au jury qu’il y avait des « problèmes » entre le couple et que, plusieurs mois avant sa mort, elle avait déjà exprimé son désir de se séparer.

La main lourde du procureur

Le procureur a demandé une peine de 23 ans de prison pour le meurtre de Toñi. Outre la peine de prison, il a demandé l’interdiction d’approcher et de communiquer avec sa fille et les parents de la victime pendant les dix années suivant la durée de la peine prononcée.
En ce qui concerne la responsabilité civile, le ministère public lui demande d’indemniser sa fille à hauteur de 100 000 euros et de verser 100 000 euros aux parents de la victime pour le préjudice moral causé par la mort de leur fille unique.

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