L’affaire Gana Guèye continue de défrayer la chronique. La Fédération française de football (FFF) s’est saisie du dossier. Son Conseil national de l’éthique (CNE) a adressé une sorte de demande d’explications au milieu de terrain sénégalais du PSG pour, notamment, l’inviter à clarifier sa position.
Jusque-là la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFPro), le syndicat mondial des joueurs pro, ne s’est pas prononcée sur l’affaire. Mais manifestement ce n’est ni un manque d’intérêt pour le sujet ni un évitement. C’est que la FIFPro ne peut rien faire sans avoir au préalable la version de Gana Guèye.
«Pour communiquer sur le sujet, on attend surtout que le joueur s’exprime, a précisé Stéphane Saint-Raymond, le directeur de la Communication de la FIFPro/Afrique, interrogé dans les colonnes de L’Observateur de ce jeudi. Beaucoup de gens parlent sans savoir ce que le joueur pense et a à dire.» La FIFPro ne se prononcera donc, selon Stéphane Saint-Raymond, «qu’après avoir pris connaissance de la position et des déclarations de Gana Guèye, pas avant».
Le milieu sénégalais pourrait-il bénéficier d’un soutien de la Fédération en cas de sanctions ? «Il faudra que le syndicat soit saisi par Gana Guèye et s’il a envie qu’on intervienne, a répondu le directeur de la Communication de la FIFPro/Afrique. C’est notre fonctionnement. D’abord on s’entretient avec le joueur. S’il souhaite qu’on intervienne, on le fait.»
Stéphane Saint-Raymond a ajouté : «S’il a fait ce qu’on lui reproche, c’est qu’il sait exactement pourquoi il l’a fait. Gana Guèye a ses raisons. Le président de la République du Sénégal l’a soutenu, peut-être qu’il l’a eu au téléphone. Je ne sais pas quelle est sa position.»