Ousmane Sonko n’a toujours pas reçu ses fiches de parrainages. Son mandataire, Ayib Daffé, et l’un de ses avocats, Ciré Clédor Ly, ont été de nouveau envoyés balader.
La Direction Générale des élections (Dge) ne procède toujours pas au rétablissement dans ses droits du leader de Pastef dissous. Malgré la décision de justice rendue, en sa faveur, jeudi dernier, par le Tribunal d’instance de Dakar
Et, à la DGE mardi, l’avocat de Ousmane Sonko a dit qu’il a été brutalisé par la police, non sans s’interroger sur le silence des guides religieux et de la communauté internationale.
« La communauté internationale n’a pas le droit de se taire. Il est temps que des observateurs soient envoyés, que la communauté internationale envoie des émissaires.
« En dehors de la Communauté internationale, poursuit l’avocat de Sonko, ceux qu’on peut appeler Grands électeurs, je veux nommer les guides religieux, doivent prendre la parole et s’exprimer. Ils ne peuvent pas continuer à se taire sur ces violations qui se passent. Ils ne peuvent pas laisser les talibés à eux-mêmes », a t-il souligné.