Fadilou Kéïta, ex-coordinateur national du « Nemeeku Tour » et membre du parti Pastef, a exprimé des accusations sévères contre Barthélémy Dias et Khalifa Sall lors de son passage dans l’émission « L’invité de MNF » sur la 7TV. Selon lui, ces figures politiques ont agi de manière sournoise pour empêcher la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024, ce qu’il considère comme une trahison.
Fadilou Kéïta a relaté une réunion en comité restreint avec Ousmane Sonko avant les élections locales, où il avait mis en garde contre une potentielle trahison de la part de Barthélémy Dias. Il avait déclaré que « Barthélémy allait nous trahir parce qu’il n’était pas stable dans ses propos » et avait souligné l’enjeu du budget. Malgré ses avertissements, Sonko avait décidé de ne pas s’opposer à Barthélémy Dias, décision que Fadilou Kéïta juge aujourd’hui comme une erreur politique. Il a souligné que cette situation avait montré « au peuple sénégalais que nous avons été sincères et loyaux envers ces personnes et qu’en retour, elles nous ont trahis ».
Après sa sortie de prison, Fadilou Kéïta a poursuivi ses critiques, en particulier concernant le transfert de parrains à Habib Sy, affirmant que « nous avions pris le parrainage des élus en étant sûrs que cela passerait », soulignant l’engagement envers la coalition Yewwi Askan Wi. Concernant Khalifa Sall, il a réitéré ses mises en garde à Sonko sur le risque de trahison, arguant que « compte tenu des futures échéances, il y aurait des intérêts convergents ».
L’accusation la plus directe a été formulée contre Barthélémy Barthélémy Dias lors des dernières élections locales en 2022, où, selon Fadilou Kéïta, « la liste de Yewwi Askan Wi que nous avions remise à Barthélémy Dias pour la destination des conseillers municipaux a été modifiée ». Il a expliqué que « lorsque nos responsables à Mermoz Sacré-Cœur l’ont informé de la situation, le président Ousmane Sonko leur a dit de laisser couler », illustrant ainsi plusieurs incidents de ce type.