Abdoulaye Sow, vice-président de la Fédération Sénégalaise de Football, a pris la défense d’Aliou Cissé suite à l’élimination précoce du Sénégal en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, affirmant que la responsabilité de cet échec ne devrait pas reposer uniquement sur les épaules du sélectionneur national.
Abdoulaye Sow, le vice-président de la Fédération Sénégalaise de Football, a reconnu l’échec de la participation du Sénégal à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, marquée par une élimination en huitièmes de finale. Il a déclaré : « C’est un échec. Nous aurions aimé voir le Sénégal atteindre au moins les demi-finales. Nous n’avons même pas atteint les quarts de finale. Une évaluation approfondie de notre participation, tant sur le plan organisationnel que technique, est nécessaire. Il est crucial de tirer des enseignements de cette expérience et de poursuivre le développement de notre football en vue de remporter d’autres victoires ».
Néanmoins, le dirigeant a évité de faire porter la responsabilité de cette déception uniquement sur le sélectionneur des Lions, malgré les spéculations croissantes concernant son avenir à la tête de l’équipe.
Abdoulaye Sow a défendu l’entraîneur Aliou Cissé, soulignant l’impact significatif qu’il a eu sur l’équipe nationale sénégalaise depuis sa prise de fonction. Il a expliqué : « L’avenir d’Aliou Cissé est celui de tous les entraîneurs. Il ne faut pas oublier les nombreuses satisfactions qu’il nous a apportées. Il est important de se rappeler dans quel état il a trouvé la sélection, l’état d’esprit prévalant et l’organisation en place à son arrivée. Aliou Cissé a radicalement changé la mentalité de nos joueurs ».
Il a poursuivi en valorisant les transformations opérées par Cissé sur le plan organisationnel, avec le soutien de la Fédération et de l’État, affirmant qu’« Aliou Cissé a accompli sa mission. L’échec à la CAN ne peut être entièrement imputé à lui. Il serait trop simpliste de le pointer du doigt pour notre incapacité à surmonter l’équipe ivoirienne. Il ne faut pas se laisser influencer par quelques opinions isolées sur les réseaux sociaux ».
Une évaluation complète est nécessaire pour lui rendre l’hommage qu’il mérite pour son travail exceptionnel à la tête de l’équipe. Au-delà de toute considération personnelle, nous devons chercher des solutions structurelles », a-t-il insisté, annonçant que le comité exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football se réunira après la Coupe d’Afrique pour évaluer la situation et soumettre ses recommandations au ministère des Sports.
Sow reste optimiste quant à l’avenir du football sénégalais, ne voyant pas de raison majeure de s’inquiéter quant à ses performances.
Abdoulaye Sow a mis en avant la jeunesse et le potentiel de l’équipe nationale sénégalaise, soulignant leur importance comme atouts majeurs pour l’avenir. « Nous disposons de l’une des équipes les plus jeunes de cette Coupe d’Afrique, ce qui est un avantage considérable. Nous avons pu observer le talent et la classe de jeunes joueurs tels que Lamine Camara, Pape Matar Sarr, et Pape Alassane Guèye. Il n’y a donc pas de réelles inquiétudes à avoir concernant nos performances. Bien que nous ayons connu un échec ponctuel, nous restons.