Les récentes nominations de Pape Alé Niang, Cheikh Bamba Dièye, Bassirou Kébé, Waly Diouf Bodian, Fadilou Keita et d’autres à des postes stratégiques lors du Conseil des ministres de mercredi dernier ont suscité des réactions variées parmi les Sénégalais. Ces nominations ont ravivé les discussions sur les promesses antérieures de transparence et de démocratisation des processus de nomination pour les postes de directeurs et de directeurs généraux, notamment par le leader de Pastef, Ousmane Sonko.
Dans ses déclarations passées, Ousmane Sonko avait fait part de son intention de mettre en place un appel à candidature pour tous les postes supérieurs, y compris les directeurs et les directeurs généraux. Cependant, les récentes nominations semblent indiquer un écart par rapport à ces promesses, ce qui a suscité des interrogations quant à la cohérence entre les discours politiques et les actions concrètes.
Les nominations de personnalités telles que Pape Alé Niang, Cheikh Bamba Dièye, Bassirou Kébé, Waly Diouf Bodian et Fadilou Keita à des postes clés dans des institutions importantes comme la RTS, l’AIBD, la SN HLM, le Port Autonome de Dakar et le CDC ont attiré l’attention sur la manière dont les nominations sont effectuées et sur les critères utilisés pour sélectionner les candidats.
Ces nominations soulèvent ainsi des questions sur la transparence, la méritocratie et l’équité dans le processus de nomination des responsables à des postes stratégiques au sein de l’administration sénégalaise.
