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Non classé Offre ou cession de drogue : Amadou Diouf et Saliou Khar Ndiaye risquent 2 ans ferme pour détention de protoxyde d’azote

Offre ou cession de drogue : Amadou Diouf et Saliou Khar Ndiaye risquent 2 ans ferme pour détention de protoxyde d’azote


Prévenus d’offre ou de cession de drogue, Mouhamed Déme, Amadou Diouf et Saliou Khar Ndiaye ont fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce lundi. La représentante du ministère public a demandé que Amadou Diouf et Saliou Khar Ndiaye soient condamnés à 2 ans d’emprisonnement ferme. Quant au premier nommé, Mouhamed Dème, il a bénéficié d’une liberté provisoire. Le verdict sera rendu le 26 septembre prochain.

L’utilisation du protoxyde d’azote est néfaste pour la santé. Malgré les moult mises en garde sur les méfaits de ce comprimé utilisé en chirurgie et qui est détourné par des jeunes à des fins illicites, le plus dans les boites de nuit, ces comprimés sont utilisés de plus en plus. Mais, c’est le plus souvent de leur liberté qu’ils vont payer leurs agissements car cette substance fait partie de la catégorie des drogues.

La preuve : c’est la détention et la commercialisation de ce produit qui a conduit à l’arrestation des nommés Amadou Diouf, Mouhamed Déme et Saliou Khar Ndiaye. Il ressort de la procédure que c’est au cours d’un contrôle de routine que les policiers ont procédé à l’arrestation de Amadou Diouf. En effet, quand les flics ont stoppé le taxi qui le transportait, le jeune homme né en 1998, jette les capsules entre ses pieds avant de descendre du véhicule.

Son attitude suspecte oblige les policiers à ramasser la boîte pour vérification. Ils constatent la présence de 31 capsules. Arrêté et conduit au commissariat, il est soumis à une enquête au cours de laquelle, il renseigne que le produit prohibé trouvé en sa possession est destiné pour sa consommation personnelle. Il soutenait les avoir acquis auprès de Saliou Khar Ndiaye à 25.000 francs CFA. Ainsi, pour procéder à l’arrestation de ce dernier, les policiers lui tendent un piège en intimant l’ordre à Amadou de passer une nouvelle commande.

C’est au moment de la livraison du produit que Saliou a été appréhendé alors qu’il venait juste de quitter chez lui, pour livrer la marchandise. Venu s’enquérir de la situation suite à l’arrestation de son ami, Mouhamed Deme tombe entre les mailles des filets des policiers. Placés tous les trois sous mandat de dépôt le 12 septembre, ils ont fait face ce lundi, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils sont poursuivis pour offre ou cession de drogue.

Amadou Diouf entendu en premier, plaide non coupable. «J’ignorais que le produit que je détenais est prohibé. Je l’avais acheté pour faire du gâteau», a-t-il déclaré contestant ainsi, les propos qui lui sont prêtés dans le procès-verbal d’enquête. Interrogé par la parquetière, il varie une nouvelle fois dans ses allégations et soutient qu’il utilise ces médicaments pour dormir.

Interrogé à son tour, Mouhamed Deme, âgé de 35 ans renseigne qu’il ne savait pas que Khar détenait de la drogue. Selon lui, il voulait juste connaître les raisons de son arrestation. Né en 1994, Saliou Khar Ndiaye qui était arrêté alors qu’il détenait 11 boites de 50 capsules de protoxyde d’azote reconnaît avoir vendu le même produit à Amadou Diouf. «Il m’a dit que c’est une pâtissière qui a commandé le produit pour les besoins du Magal. Elle l’utilise pour faire de la mousse de gâteau. En outre, on le vend en ligne», a-t-il expliqué.

Après avoir requis la relaxe de Mouhamed Deme, la représentante du ministère public a demandé que Amadou Diouf et Saliou Khar Ndiaye soient condamnés à 2 ans d’emprisonnement ferme. Réquisitoire sévère selon les avocats de ces derniers. Constitué pour défendre Amadou Diouf, Me Abdoulaye Tall relève : «Toute l’enquête portait sur la détention en vue de l’usage. Sur quoi se fonde le parquet pour dire que Amadou Diouf s’adonnait à l’offre ou la cession. Il avait une boîte de 30 capsules».

«Si vous estimez que la substance constitue de la drogue, je vous demande de disqualifier les faits en détention en vue de l’usage», a plaidé Me Tall. Son confrère Me Boubacar Dramé accentue sa plaidoirie sur l’usage domestique du produit. Se fondant sur ses recherches, l’avocat se demande si le produit fait partie de la catégorie des drogues. Il a ainsi sollicité la relaxe de son client Saliou Khar Ndiaye.

Quand à Mouhamed Deme, son avocat Me Ndiaga Dabo a demandé sa relaxe pure et simple. «Les enquêteurs n’ont eu aucun élément sérieux à son endroit. On tend un piège à Saliou Khar. Il part pour s’enquérir de sa situation, on l’interpelle et on le met en détention pendant une semaine alors qu’il souffre d’une maladie chronique. Il est diabétique. On n’a rien trouvé sur lui », a souligné Me Dabo qui a demandé la mise en liberté provisoire d’office de son client si l’avoir doit être mise en délibéré.

Le parquet n’ayant fait aucune objection à sa demande, le tribunal accorde la mise en liberté provisoire de son client Mouhamed Deme. Quant à Amadou Diouf et Saliou Khar Ndiaye, il retourne à la citadelle du silence jusqu’au 26 septembre. Le verdict sera rendu à cette date.

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