La scène politique s’est trouvée ébranlée par une récente évolution juridique. Les membres du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (Fite), impliqués dans la Présidentielle de 2024, ont abandonné leur démarche contestataire. En effet, le recours en annulation qu’ils avaient porté devant la Cour suprême concernant la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a été officiellement retiré. Ce développement a été annoncé par Mme Aminata Touré de la coalition «Mimi 2024».
Par cette action, les candidats de l’opposition marquent leur volonté de garantir la tenue des élections à la date prévue, en évitant toute possibilité de report par le gouvernement en place. La Chambre administrative de la Cour suprême doit tout de même se prononcer sur des enjeux critiques liés à la Cena, notamment suite aux recours introduits séparément par Ndiaga Sylla et Me Abdoulaye Tine.
Le respect de l’impartialité de l’organe électoral et le renouvellement partiel de ses membres sont au cœur des délibérations. Les observateurs et les parties concernées scrutent avec attention ce dossier qui pourrait influencer de manière déterminante le paysage électoral. La mission de la Cena en tant qu’observateur neutralité des élections est soulignée comme primordiale en cette période pré-électorale.