C’est le terminus, tout le monde descend
Fini les violations de l’État de droit, fini kumba am ndey, kumba amul ndey, fini les confusions entre institutions, entre parti et État, entre domaine public et domaine privé, entre argent public et propriété individuelle, fini l’imiscion de la famille dans les affaires publiques, finis les emprisonnements à tort et à travers, fini la spoliation foncière, etc.
Fini, jéexna, gasi, abaana et c’est tout!
Le 25 février 2024, doit définitivement marquer un tournant, le tournant de la rupture, le tournant contre les inégalités sociales, le tournant contre le bradage des intérêts nationaux, le tournant de la reconquête de notre dignité, le tournant de la confiance en soi et de l’estime de soi retrouvées, le tournant de la soif insatiable de connaissances, d’innovations et de technologies au service du bien-être des populations.
Le 25 février 2024 sera le terminus, le jour du nettoyage des bus, des car rapides, des Ndiaga Ndiaye, le jour où monteront les nouveaux conducteurs, compétents, attentionnés, humbles, élégants, propres, toujours à l’heure, droits, honnêtes, le jour du changement véritable, le jour où démarrera la transformation nationale et rien de moins.
C’est pourquoi, pas de tergiversation, pas de paresse coupable, pas de lamentations inutiles, il faut aller retirer sa carte d’électeur, le seul vrai et unique billet pour embarquer dans le nouveau véhicule Sénégal débarrassé de ses écuries d’Augias.
Le 25 février 2024, notre vote pour la patrie, notre vote pour la liberté, notre vote pour la justice, notre vote pour la vérité, notre vote pour la renaissance du Sénégal, notre vote pour la dignité, notre vote pour l’espoir mettra fin définitivement à la course folle et meurtrière du car rapide ivre, déglingué, criminel qui transporte sans assurance et sécurité le peuple sénégalais déboussolé vers un horizon sans espoir.
Il faudra aller voter, accomplir son devoir citoyen.
Il faudra dégager le pouvoir en place et tous ses acolytes.
Il ne faudra surtout pas se laisser abuser jusqu’à confondre les diables transformés en père Noël, les sorcières devenues de douces donneuses de leçons, les anges de la mort revêtus de majestueuses tuniques d’apparat avec les anges de la rédemption.
Le vote devra être utile ! Il faudra aller directement au but !
Nous devons viser la victoire au premier tour car toute minute supplémentaire donnée à ce régime se traduira par des souffrances inutiles pour notre peuple. Les Sénégalais ont assez soufferts.
Ils savent que la fin est arrivée. C’est pourquoi ils ont peur ! Ils paniquent !
Ils veulent nous transférer leur frousse !
Ils nous disent : ne votez surtout pas pour un prisonnier car il sera destitué dès son élection.
À dire vrai, ils continuent à nous prendre pour des demeurés.
En fait, ils n’ont plus le choix !
Sortir dès maintenant le candidat de la prison où il est injustement embastillé ou bien le peuple sortira de prison, dès le premier tour, le prisonnier pour le conduire directement au Palais de la République.
Alors ce sera la honte mondiale consacrée !
Ndaw gacce !
Tout l’indique, le régime et ses acolytes sont arrivés au terminus !
Jéexna, gasi, abaana !