Le groupe de presse Wal fadjri n’est pas satisfait de sa part de l’Aide à la presse reçue pour 2023. Selon son PDG, l’enveloppe allouée à son entreprise est passée de 70 millions de francs CFA, en 2022, à 20 millions de francs CFA. «Une baisse drastique que la conjoncture économique ne saurait expliquer», pointe Cheikh Niass dans une lettre ouverte publiée ce lundi dans les colonnes de Walf Quotidien, le journal de son groupe.
Pour dénoncer «cette ségrégation», le patron de Walf annonce trois mesures dont la plus symbolique, à côté du point de presse prévu le 27 octobre et du sit-in du 29, est sans doute la mise aux enchères des objets appartenant au fondateur du groupe de Front de Terre. «En effet, des biens de Sidy Lamine Niass (voiture, téléphone, ordre du mérite, distinctions, bureaux, exemplaires du Coran, etc.) seront proposés aux Sénégalais», confirme Cheikh Niass.
Ce dernier admet qu’«il s’agit là d’une solution extrême». Mais, s’empresse-t-il de défendre, elle s’«impose (face à la) stratégie d’asphyxie mise en branle par un gouvernement aux abois qui n’a pas pour autant hésité à acquérir des biens de Senghor pour sauvegarder sa mémoire». «Pour le peuple sénégalais, il s’agira de sauver celle de Sidy Lamine Niass», conclut le PDG de Walf.